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Adoption du projet de loi « Startup Act MAURITANIA

Mardi 19 Décembre 2023

L’assemblée nationale a examiné et adopté le projet de loi numéro 23024
relatif aux startups technologiques et innovantes, dénommée « Star up Act
MAURITANIA » mardi, au cours d’une séance plénière.


Ce texte accorde une importance particulière à la valorisation de l’innovation et l’effet levier d’une telle option sur
l’économie nationale, notamment le tissu des Petites et Moyennes Entreprises (PME), dont l’écosystème constitue le
véritable moteur de l’amélioration du climat des affaires.
S’exprimant devant les députés, le Ministre de la Transformation Numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de
l’Administration, Mohamed Abdallahi ould Louly, a indiqué que le projet de loi « vise à définir un cadre juridique qui
stimule la création et encourage l’émergence des startups, l’innovation et l’utilisation des nouvelles technologies ».
L’innovation apparait ainsi comme le principal facteur de développement de l’économie numérique.
Ce nouvel outil juridique permet la création d’un nouveau cadre « un environnement propice au développement et la
pérennité des startups en Mauritanie, de positionner l’écosystème de ces entreprises naissantes comme des hubs de
l’innovation en Afrique, et faire de celles-ci le moteur du développement du numérique » explique un document publié par
le Ministère de la Transformation Numérique, de l’Innovation et de la Modernisation de l’Administration.
Les mesures prévues dans le cadre de la mise en œuvre de la Startup ACT Mauritanie portent sur « l’accès à
l’entrepreneuriat par la labellisation des startups répondant aux critères et définis par le texte.
L’accès aux financements : introduction de produits et services financiers adaptés aux startups et exonération de l’impôt
et des taxes sur les investisseurs, création de fonds d’innovation….
L’accès aux marchés : facilitation de l’accès aux données du marché, promotion de l’OPEN Data et de l’achat public innovant.
L’accès aux talents : prise en charge des cotisations patronales et salariales, facilitation des procédures de recrutement
pour les startups, labellisation et renforcement des structures d’accompagnement.
Innovation et Technologie : création d’espaces d’innovation (hub Ibtikar), facilitation de l’importation de matériel
informatique et technologique ».
Résultats attendus
Dans un contexte marqué par un phénomène de chômage aigu chez les jeunes, qui prend la réforme d’une véritable bombe
à retardement au fil des années, d’importantes retombées économiques et sociales sont attendues de la mise en œuvre de la
loi « Startup ACT MAURITANIA ».
En effet, la mise en œuvre de celle-ci devrait servir « de levier de création de valeurs et d’emplois, grâce à la réalisation
d’un objectif de labellisations de 300 startups dans les 5 prochaines et permettre d’accompagner une douzaine de startups
booster l’entrepreneuriat dans ce domaine, en créant 3000 emplois directs, comme contribution à l’économie numérique».







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Investi président de la BAD : défis et enjeux pour Sidi ould Tah

Elu président de la Banque Africaine de Développement (BAD), au troisième tour de scrutin, avec 76,18% des voix fin mai, l’économiste mauritanien, Sidi ould Tah, a été investi dans ses nouvelles fonctions ce lundi 01 septembre, au cours d’une cérémonie solennelle organisée dans le plus grand réceptif hôtelier de la capitale économique ivoirienne.

Un événement qui s’est déroulé en présence de plusieurs chefs d’états africains parmi lesquels Mohamed Cheikh El Ghazouani , tout le gotha de la finance, des affaires du continent et du monde.
Aussitôt investi, le nouveau patron de la BAD a proclamé sa détermination à agir en faveur « de la construction d’une Afrique robuste et prospère » malgré un contexte marqué par de nombreux défis, qui indiquent clairement les enjeux aux quels doit faire face la Banque Africaine de Développement (BAD) au cours des 5 prochaines années.
Le nouveau président de l’institution financière panafricaine « prend l’engagement de travailler dans un esprit de concertation et de collégialité, afin de poursuivre la mission qui nous unit : bâtir une Afrique robuste et prospère ».
 

Défection américaine et poids de la dette

Sur le » front »  depuis plusieurs années, entre responsabilités gouvernementales et direction de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), le nouveau super banquier africain,  est parfaitement conscient des défis et enjeux « réduction de l’aide internationale au développement, poids de la dette et impact négatif du changement climatique ».
En effet, Sidi ould Tah prend les commandes BAD, dans un contexte compliqué  de retrait des ressources américaines du Fonds Africain de Développement (FAD), le guichet concessionnel de l’institution financière panafricaine.
 Un gap de 427 millions de dollars, qui renvoie au redoutable défi des financements alternatifs.
Un enjeu capital restitué à travers ce passage du discours du nouveau président de la BAD « l’Afrique nous regarde, la jeunesse nous attend, le temps est à l’action».
Ainsi,  au cours de ce mandat de 5 ans, la BAD doit faire face au problème de la recapitalisation, sous la poussée vertigineuse des demandes de financements, dans un contexte de baisse de l’aide publique.
La question vitale de la transformation de l’institution, pour plus d’efficacité et une adaptation aux besoins  des pays africains.
Le financement du développement à travers une plus grande mobilisation des ressources. Un défi qui établit une jonction parfaite avec la nécessité de recapitalisation.
Plus d’indépendance stratégique et soutien au secteur privé, véritable moteur de la croissance et de l’emploi, figurent également au rang des défis de la nouvelle administration de la Banque Africaine de Développement(BAD).
Sidi ould Tah est un économiste  mauritanien, natif de la région du Trarza (Sud/Ouest), âgé de 61 ans. Formé à l’université de Nouakchott et en France, il a été ministre de l’économie et Directeur Général de la Banque Arabe pour le Développement Economique  de l’Afrique (BADEA), pendant une décennie.
Fondée en 1964, la BAD, l’une des grandes banques multilatérales de développement,  compte 81 pays membres, dont 54 africains.
Le capital de l’institution est passé de 93 à 318 milliards de dollars sous la présidence du Nigérian AkiwumiAdesina, avec une notation  AAA.
Les ressources de la BAD, qui finance de nombreuses infrastructures sur le continent,  proviennent des  états membres, des emprunts effectués  sur les marchés internationaux, des remboursements et revenus des prêts.
 

Amadou Seck Seck
01/09/2025